Découverte de reliques d’origine chinoise datant de l’antiquité aux Philippines, les artefacts asiatiques commencent à se faire connaître dans le monde

Heung-yong Lee, président de Geosung Construction, est une personnalité qui a fait parler de lui en découvrant et en présentant au public de nombreuses reliques présumées d’origine chinoise datant de l’antiquité trouvées aux Philippines. Après avoir construit un monastère en Corée, il s’est engagé dans des activités liées à l’architecture aux Philippines pendant plus de 20 ans, notamment en concevant et en supervisant la conception de la Cathédrale du Saint André Kim Tae-gon à Lolomboy. Ayant consacré sa vie entière à la construction de cathédrales, le président a exprimé son enthousiasme lorsque le Père Kim Tae-gon, premier prêtre catholique coréen, fut sélectionné comme personnalité commémorative de l’UNESCO en 2021. Il a partagé ses sentiments en disant que cet évènement comptait beaucoup pour lui. Ce fut alors une heureuse coïncidence pour lui de découvrir ces artefacts aux Philippines. C’est ainsi le début de diverses expositions que Heung-yong Lee organisera afin de promouvoir les artefacts asiatiques dans le monde.

Après plus de 6 ans de fouilles, les objets découverts seraient de la porcelaine de la dynastie Song de Chine

Le président a commencé les fouilles en juin 2018 et a activement mis au jour diverses reliques, tels que des poteries et des statues bouddhistes. Il a déclaré qu’en juin 2018, les fouilles avaient commencées sous une plantation de bananes sur une petite île du sud des Philippines, à trois jours de bateau de Manille, et sont toujours en cours. Concernant les artefacts découverts, il a déclaré qu’un navire échoué aurait été enseveli dans la boue puis déplacé vers la terre ferme au fil des siècles en raison des changements géologiques. Les restes du navire auraient été découverts lors de travaux de construction sur terre. La plupart des objets découverts sembleraient être de la poterie datant de la dynastie Song. Cette dynastie est considérée comme la plus développée en termes de culture et d’art parmi les dynasties de l’histoire chinoise. Grâce à l’amélioration des variétés de riz, les approvisionnements alimentaires ont considérablement augmenté, permettant ainsi à une population estimée à près du double de celle de la dynastie Han de vivre à cette époque. On estime que la population atteignait environ les 90 millions de personnes sous la dynastie des Song du Nord. Avec cela, le commerce connut également une forte augmentation grâce à la révolution économique. Ce commerce comprenait naturellement divers objets d’art tels que la poterie. Heung-yong Lee a importé environ 7 000 à 8 000 reliques des Philippines en Corée. Il est actuellement en charge d’expositions et de musées afin que les gens du monde entier puissent voir ces précieuses reliques.

Selon l’évaluateur Kim Chi-il, un expert en artisanat antique chinois ayant récemment visité la Corée, des analyses scientifiques montrent que d’après les émaux et les inscriptions en relief, ils remontent probablement aux époques des Song du Nord et du Sud.

L’évaluateur Kim Chi-il, un expert en artisanat antique chinois qui s’est récemment rendu en Corée, a déclaré que « Découvrir ces céramiques pour la première fois a été une découverte extrêmement surprenante. Elles révèlent une vérité différente de celle que nous connaissions jusqu’à présent dans l’histoire. Les érudits, et même ceux qui pensent être les meilleurs experts, risquent de créer un mur de doute lorsqu’ils verront ces étonnantes céramiques » a-t-il dit avec admiration. Lorsqu’il a rencontré ces céramiques pour la première fois en tant que chercheur, il a été émerveillé comme seul un expert peut l’être devant une telle trouvaille. Les chercheurs examinent les traces spécifiques ainsi que les odeurs à travers une vérification scientifique, en observant attentivement les zones sans émail. Il a également mentionné que les reproductions en cours de fabrication sont soumises à divers traitements chimiques pour ressembler à des céramiques vieilles de plusieurs siècles, un aspect facilement identifiable par un expert. De plus, l’authenticité de la céramique peut être vérifiée plus précisément en observant attentivement l’état catalytique des traces spécifiquement désignées. « Si nous devions vérifier ces céramiques et parvenir à une conclusion, la forme de ces céramiques appartient indubitablement à la Chine. Grâce aux vérifications scientifiques, nous pouvons déterminer que ces céramiques datent des périodes des Song du Nord et du Sud. Historiquement parlant, cela représente la longue période de l’histoire chinoise après les VIIIe et IXe siècles. » a déclaré l’évaluateur.

Un château français transformé en musée pour exposer les reliques, une expérience extraordinaire à travers des expositions et des événements.

Heung-yong Lee se prépare à acheter un vieux château situé à Dijon, en France, afin de montrer les objets découverts au public. Ville centrale de la région Bourgogne et située au sud-est de Paris, Dijon est célèbre pour son vin et sa moutarde. On y trouve de célèbres monuments architecturaux tels que l’église Notre-Dame de Dijon, la cathédrale Saint-Bénigne, le palais des ducs et des états de Bourgogne ainsi que l’église Saint-Michel. La région Bourgogne est également renommée pour être l’un des principaux vignobles de France : le vignoble de Bourgogne. C’est un endroit très prisé tant pour son architecture que pour ses vins, attirant de nombreux visiteurs. Le président a déclaré que le château est actuellement exploité comme un hôtel cinq étoiles et qu’il était en pleine signature du contrat pour l’acheter. Ce château est un ancien bâtiment avec une histoire de plus de 700 ans, comportant au sous-sol des caves à vin, reflétant ainsi son origine régionale. Selon lui, la cave à vin est parfaitement appropriée pour un musée et a mentionné que leur objectif n’était pas simplement de combiner hôtel et musée, mais de créer un musée vivant. 

Exposition de reliques en Europe en passant par Monaco et demande d’inscription au Livre Guinness des records comme record du « plus grand nombre de statues bouddhique de la dynastie Song »

Heung-yong Lee n’envisage pas d’acquérir un musée seulement à Dijon. En plus d’utiliser le château de Dijon pour créer un musée, le président s’efforce également d’établir des musées dans plusieurs endroits en Europe. Il a déclaré que : « En plus de Dijon, nous sommes actuellement en train d’acheter le bâtiment de l’hôtel Suites Interlaken Victoria et de le transformer, de la même manière, en hôtel et musée. » Il a ajouté qu’il était également en recherche à Munich ou du côté de Berne en Suisse.  Il prévoit ainsi de construire des musées et des hôtels sur trois sites, à commencer par Dijon, pour mettre en valeur les artefacts. Parallèlement, en plus de créer un tel espace d’exposition, une autre exposition sous forme de collection est également en préparation. Le président a déclaré que « Des responsables de haut rang à Monaco manifestent leur intérêt, nous prévoyons donc de l’exposer sous forme de collection. » Il a également mentionné que « Monaco possède actuellement un musée maritime. En dehors de celui-ci, il n’y a pas d’autres musées. » Il a ajouté que « Le gouvernement monégasque construit une ville dans les montagnes en raison de la limitation de l’espace territorial, et ils souhaitent inclure l’exposition dans cette ville. »

Le président a déclaré que Monaco semble envisager la création d’un musée touristique, et a ajouté qu’il l’avait visité deux fois et est actuellement en discussions pour le projet. D’autre part, il a soumis une demande d’inscription au Livre Guinness des records afin d’obtenir le record du plus grand nombre de statues bouddhique de la dynastie Song, dont l’évaluation est prévue pour août et septembre. C’est ainsi qu’il développe diverses initiatives afin de promouvoir les artefacts excavés.